• Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
  • Banc, Inhotim, 2014. Photo: Dominique Haim
pause 1/13 Photos

Sculptures Impériales, les Bancs d’Inhotim

Destinations - 12/04/2015 - Article : Dominique Haim - Photos : Dominique Haim

Lorsqu’on visite le centre d’art contemporain Inhotim, pour la première fois ou même la seconde ou troisième, le mot qui vient à l’esprit immédiatement est « la démesure ».

Monumental dans son envergure, tout témoigne de l’immensité des moyens qui ont été mis en œuvre pour faire naître d’une ancienne colline minière située à 2 heures de voiture de Belo Horizonte (État du Minais Gérais), ce lieu magique dédié à l’art et à la nature. Dès l’accueil on y trouve un banc olympien. Puis au détour d’un chemin, d’autres bancs, chaque fois plus imposants, chaque fois plus sculpturaux. Hugo França en est l’auteur.

Artiste brésilien né en 1954 à Porto Alegre, désireux de vivre plus proche de la nature, França décide en 1980 de s’installer dans l’état de Bahia. Il découvre alors le gâchis causé par la déforestation. D’énormes arbres laissés pour « morts ». Il entreprend alors de transformer cette richesse en mobilier/sculpture.

Par leur taille, par leur patine, par la qualité de leur essence de bois, par l’envergure de l’assise qu’ils offrent aux visiteurs, ces bancs impériaux taillés dans des arbres majestueux sont à eux seuls les « autres » œuvres d’art à voir à Inhotim.

Car si l’on vient à Inhotim, c’est d’abord pour voir une collection d’art contemporain de premier ordre, réunie et installée en moins de dix ans par l’industriel brésilien Bernardo Paz.
Les œuvres, présentées parfois en plein air mais le plus souvent dans des pavillons principalement dédiés à un seul artiste à la fois, côtoient une flore luxuriante, extravagante mais toujours majestueuse. Plus de 25,000 palmiers de centaines de variétés différentes plantés par 120 jardiniers qui travaillent à l’année, font de ce lieu, un jardin botanique sans égal où il fait bon s’allonger à l’ombre.

Inhotim, Rua b. 20.
Brumadinho
MG, Brasil
Mardi au vendredi 9h30 à 16h30
Samedi, Dimanche, jours fériés 9h30 à 17h30
www.inhotim.org.br