• Fondation Miró — alexander calder, 4 ailes, 1972, acier peint, 500 x 354 x 320 cm © 2017 Calder Foundation New-York / ADAGP, Paris 2017
  • Fondation Miró — alexander calder, 4 ailes, 1972, acier peint, 500 x 354 x 320 cm © 2017 Calder Foundation New-York / ADAGP, Paris 2017
  • Fondation Miró — joan miró, personnage, 1970, bronze 200 x 120 x 90 cm Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — joan miró, personnage, 1970, bronze 200 x 120 x 90 cm Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — joan miró, projet pour un monument, 46 x 23,5 x 17,3 cm, fer, cuir, huile, os, porcelaine. Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Alexander Calder, Fontaine de mercure, 1937, fer, aluminium, mercure © 2017 Calder Foundation New-York / ADAGP, Paris 2017
  • Fondation Miró — joan miró, Femme assise et enfant, 1967, bronze, 123 x 39 x 40 cm. Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — joan miró, Sun, Moon and one Star Etude pour un monument à la ville de Barcelone, 1968, 364 x 104 x 97 cm, bronze et ciment peint, Don de Pierre Matisse Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — joan miró, La Caresse d'un oiseau, 1967, bronze, 311 x 110 x 48 cm Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró (de gauche à droite) — joan miró, Femme et oiseau, 1967, bronze, 200 x 102 x 77 cm et Personnage, 1967, bronze, 218 x 47 x 41,5 cm. Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — joan miró, Femme et oiseau, 1967, bronze peint, 263 x 82,5 x 47,5 cm Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — joan miró, Monsieur, Madame, 1969, bronze peint, 99,5 x 30 x 30 cm Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró, vue de la terrasse
  • Fondation Miró, vue de la terrasse
  • Fondation Miró — joan miró, Porte I, 1974, bronze, 252 x 118 x 105,5 cm Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — joan miró, Femme, 1949, bronze, 26,5 x 40 x 19 cm Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — joan miró, Oiseau solaire, 1968, marbre de carrare, 163 x 146 x 240 cm, Fundació Joan Miró, Barcelona. don de Marguerite and Aimé Maeght © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Fondation Miró — Joan Gardy Artigas, Homenatge a Joan Miró, 1985, Bronze, céramique et fer, 260 x 130 x 60 cm, Fundació Joan Miró, Barcelona. don de Joan Gardy Artigas
  • Fondation Miró — alexander calder, 4 ailes, 1972, acier peint, 500 x 354 x 320 cm © 2017 Calder Foundation New-York / ADAGP, Paris 2017
  • Jardins de Laribal
  • Jardins de Laribal — Josep Viladomat, Noia de la trena, 1928
  • Jardins de Laribal
  • Vue des Jardins de Laribal — joan miró, Sun, Moon and one Star Etude pour un monument à la ville de Barcelone, 1968, 364 x 104 x 97 cm, bronze et ciment peint, Don de Pierre Matisse Fundació Joan Miró, Barcelona © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2017
  • Jardins de Laribal
  • Jardin d'Escultures — Josep Maria Riera i Aragó, Gran avión de hélice azul, 1990 © ADAGP, Paris 2017
  • Jardin d'Escultures — Perejaume, Tejado, 1988-1990 © ADAGP, Paris 2017
  • Jardin d'Escultures — Pep Duran, Transparente, el paisaje, 1990 © ADAGP, Paris 2017
  • Jardin d'Escultures — Sergi Aguilar, DT, 2002
  • Jardin d'Escultures — Tom Carr, Aguja, 1988-1990
  • Parc Joan Miró, Dona i ocell, 1982
  • Parc Joan Miró, Dona i ocell, 1982
  • Parc Joan Miró, Dona i ocell, 1982
  • MACBA — Eduardo Chillida, Mural G-333, 1998 © ADAGP, Paris 2017
  • MACBA — Jorge Oteiza, La ola, 1998
  • La Rambla — Joan Miró, mural pla de l'os, 1976 © ADAGP, Paris 2017
  • La Rambla — Joan Miró, mural pla de l'os, 1976 © ADAGP, Paris 2017
  • La Rambla — Joan Miró, mural pla de l'os, 1976 © ADAGP, Paris 2017
  • Plaça del rei — eduardo chillida, topos V, 1985 © ADAGP, Paris 2017
  • Plaça del rei — eduardo chillida, topos V, 1985 © ADAGP, Paris 2017
  • Plaça del rei — eduardo chillida, topos V, 1985 © ADAGP, Paris 2017
  • moll de la fusta - mirador del port vell — diego delgado, roy lichtenstein, cara de barcelona, 1992 © ADAGP, Paris 2017
  • moll de la fusta - mirador del port vell — diego delgado, roy lichtenstein, cara de barcelona, 1992 © ADAGP, Paris 2017
  • moll de la fusta - mirador del port vell
  • passeig maritim de la barceloneta, platja de sant miguel — rebecca horn, l'estrel ferit, 1992 © ADAGP, Paris 2017
  • passeig maritim de la barceloneta, platja de sant miguel — rebecca horn, l'estrel ferit, 1992 © ADAGP, Paris 2017
  • aéroport de El prat, terminal B — Joan Miró, josep llorenç artigas, mural a l'Aeroport, 1970 © ADAGP, Paris 2017
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Barcelone : une promenade le nez en l’air !

Destinations - 06/04/2017 - Article : Barbara Fecchio - Photos : Barbara Fecchio

Souvent rebaptisée « musée à ciel ouvert », Barcelone est une véritable mine d’or du point de vue architectural, artistique et culturel. Amicale et accueillante, mais aussi pétillante et débordante de vie, elle sait émerveiller les yeux des flâneurs à chaque coin de rue. Sculpture Nature vous a concocté un parcours quasi entièrement à ciel ouvert, qui part des hauteurs du Montjuïc, à la Fondation Miró, et se termine face à la Méditerranée avec L’étoile blessée (L’estel ferit) de Rebecca Horn. Belle promenade !

Fondation Miró, Jardin d’Escultures et Jardins de Laribal

La Fondation Miró est sans aucun doute un joyaux architectural incontournable. Réalisé par Josep Lluis Sert, architecte, urbaniste catalan et ami de Miró, le bâtiment évoque la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence (Alpes Maritimes, France), construite par Sert quelques années auparavant.
De grands espaces lumineux et de nombreuses ouvertures vers l’extérieur vous invitent à circuler aisément parmi les trois niveaux de ce bâtiment où l’œuvre de Miró est présentée chronologiquement à partir du rez-de-chaussée jusqu’à la terrasse. L’utilisation de matériaux comme le béton blanc ou l’argile rouge, rend cette architecture méditerranéenne très intime et chaleureuse. Les œuvres, et particulièrement les sculptures, habitent les lieux comme si elles y étaient nées. Mais c’est lors de la sortie sur la terrasse qu’on est enivrés de lumière et que l’on peut profiter, en même temps, de la splendeur cette œuvre architecturale, de la vue plongeante sur la ville et des sculptures à ciel ouvert. Tandis que le sculptures jouent à cache-cache, grâce à leur positionnement stratégique dans l’espace, les visiteurs se reposent, observent et rêvent peut-être. C’est un lieu propice à la contemplation où l’alliance entre architecture, sculpture et nature est à son apogée.
Annexe à la fondation, le Jardin d’Escultures est un espace de 3 300 m2, habité par une dizaine de sculptures contemporaines, sous la tutelle de la Fondation. On y retrouve uniquement des artistes contemporains catalans : Tom Carr, Pep Duran, Perejaume, Enric Pladevall, Jaume Plensa, Josep Maria Riera i Aragó, pour en nommer quelques-uns.
Une dernière surprise vous attend avant de partir, tout autour de la fondation : les Jardins de Laribal. Inspirés par les jardins arabes, une longue promenade s’impose sur ces terrasses verdoyantes. On y découvre des fontaines, des sculptures – surtout des nus féminins, des pots de fleurs suspendus aux rambardes et des céramiques aux dimensions variées. Un vrai havre de paix où il est bon de se restaurer à l’ombre des palmiers, des acacias et des arbres fruitiers.

Parc Miró — Joan Miró, Dona i ocell, 1982
(Parc accessible mais en restauration. Fin des travaux prévue début 2018).
Dernière œuvre monumentale de Miró, inaugurée quelques mois après sa mort, la Dona i ocell domine le Parc Miró depuis 1983. Du haut de ses 22 mètres, resplendissante et fière, cette sculpture est une commande publique de la ville de Barcelone à l’artiste, qui décidera de répondre avec deux œuvres supplémentaires : deux mosaïques, une sur la Rambla et une sur la façade extérieure du Terminal B de l’aéroport de El Prat (Barcelone). Malgré les travaux qui rendent le périmètre adjacent à la sculpture impraticable, nous vous conseillons d’en faire le tour pour mieux l’apprécier et saisir la volonté de l’artiste de combiner le masculin et le féminin, de jouer avec les couleurs et la lumière, de découper le ciel et de faire s’envoler notre imagination…

MACBA — Jorge Oteiza, La ola, 1998 et Eduardo Chillida, Mural G-333, 1998

Un claquement irrégulier vous informera que vous êtes bien arrivés au MACBA, le musée d’art contemporain de Barcelone. Depuis plusieurs années la Plaça del Àngels, face au musée, a été transformé en skate park par ses usagers, au point que la circulation peut devenir difficile pour les piétons. Mais quel bonheur de voir tout ce monde hors les murs ! Un enchainement de performances, chorégraphies, mouvements libres dans l’espace…
Positionnez-vous face à l’entrée et regardez vers la gauche, sur le mur qui sépare le périmètre du musée du reste de la ville, vous retrouverez la première peinture murale monumentale de la carrière de Chillida. Emplacement discret mais essentiel, le mur en question était selon l’artiste un élément d’isolation plutôt que de connection entre le musée et la ville. D’où le choix de placer son mural mosaïque à cet endroit stratégique, comme à vouloir traduire une volonté d’osmose entre le centre d’art et l’environnement urbain.
Sur votre droite, face au musée, La ola de Jorge Oteiza. On peut presque penser à une maquette pour un skate park si on suit le mouvement de ses formes géométriques ! Le sculpteur basque a souhaité réaliser une sculpture qui puisse entrer en résonance avec l’architecture de Richard Meier. Un jeu d’ombres et lumières, de courbes concaves et convexes, de vides et de pleins.
J’ai toujours aimé la résonance de ce lieu, son incitation discrète à l’intériorisation alors que tout autour c’est un spectacle.

La Rambla — Joan Miró, mural Pla de l’os, 1976

No sap el que em va costar convèncer els operaris perquè posessin de manera irregular les peces…! (Vous ne pouvez pas imaginer combien ça été difficile de convaincre les maçons de poser les carreaux de façon irrégulière !) Ainsi répondait Miró aux passants qui critiquaient la façon dont la mosaïque était installée en 1976. Deuxième hommage à la ville de Barcelone, l’emplacement est sans doute inhabituel pour une œuvre d’art. Chaque jour, des milliers de personnes piétinent sur la mosaïque située au cœur de la Rambla, longue promenade qui lie la Méditerranée au cœur de la ville. Une œuvre de bienvenu pour toutes les personnes arrivées à Barcelone par la mer.

Plaça del Rei — Eduardo Chillida, Topos V, 1985

En plein cœur du Barri Gótic, l’œuvre a été achetée par la Ville de Barcelone en 1986 et ensuite installée Plaça del Rei selon la volonté de l’artiste. Le cadre médiéval, les couleurs et les textures des bâtiments autours (les nuances de marrons, gris, noir…), les ouvertures des fenêtres, engagent un aller-retour continu entre la sculpture et son environnement. De plus, la forme ouverte de la sculpture permet aux personnes de s’y assoir et de de s’y lover. Une invitation à poser le regard ailleurs…

Moll de la Fusta – Mirador del Port Vell — Diego Delgado, Roy Lichtenstein, Cara de Barcelona (Visage de Barcelone), 1992

Installée au niveau du Vieux Port durant la période de réaménagement de cette zone urbaine, la Cara de Barcelona est un visage féminin, un flambeau ou encore un coup de pinceau, en fonction votre perspective et de la lumière autour. Nous l’avons croisée au coucher du soleil et les reflets des lumières nocturnes sur les carreaux en céramique étaient de toute beauté !

Passeig Marítim de la Barceloneta, Platja de Sant Miquel — Rebecca Horn, L’estel ferit, 1992

Appelée « els cubs » (« les cubes » en français) par les barcelonais, la sculpture de Rebecca Horn est devenue un point de rendez-vous pour les touristes et les locaux qui se promènent le long de la plage. Composée de quatre cubes d’acier vides, empilés d’une façon faussement approximative, la sculpture qui s’élève à 10 mètres de hauteur, est facilement repérable. Commandée dans le cadre de la réhabilitation du quartier de la Barceloneta pour les Jeux Olympiques de 1992, L’estel ferit veut rendre hommage au passé du quartier de pêcheurs, anciennement caractérisé par les baraques-restaurants (xiringuitos) installés sur la plage, qui rappellent les cubes de la sculpture.

Aéroport de El Prat, Terminal B — Joan Miró, Josep Llorenç Artigas, Mural a l’Aeroport, 1970

Avant de vous envoler pour des nouvelles destinations, jetez un coup d’œil à la mosaïque monumentale sur le mur du Terminal B. Réalisée avec son ami artiste Josep Llorenç Artigas, elle mesure 50 mètres de largeur pour 10 mètres de hauteur, comprend 4 865 carreaux en grès et pèse approximativement 35 tonnes ! Aeroport la benvinguda a la gent que arriba per l’aire ** : la mosaïque a été installée ici pour souhaiter la bienvenue aux voyageurs qui arrivent (ou partent) par avion.

Il ne nous reste qu’à vous souhaiter une agréable exploration de la ville de Barcelone.
Envoyez-nous vos photos des sculptures à ciel ouvert de Barcelone en utilisant le #sculpturenatureBCN et nous les reprendrons sur notre fil Facebook / Twitter / Instagram !

** Carta de Joan Miró à Lluís Permanye