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Carte postale du Cambodge

Destinations - 31/05/2016 - Article : Dominique Haim - Photos : Dominique Haim

Les temples khmers de Ta Prohm et de Preah Khan, Siem Reap, Cambodge.

Aucun nom d’artiste. Pas d’art ou d’installation à proprement parler. Mais tout est là ! Comment ne pas parler de ce lieu qui n’est que « Sculpture Nature ». Simplement le travail de la pierre taillée par l’homme, abandonné à la nature qui reprend le dessus. Angkor et ses nombreux temples khmers au Cambodge.

La puissance qui se dégage de ces lieux est sans précédent, pour moi en tout cas, qui ne connaîs pas encore les Pyramides d’Egypte ou les temples du Mexique. Impossible de ne pas parler de la majesté d’une architecture pharaonique et grandiose, mettant en avant la main de l’homme et son talent. L’accomplissement en quelques années à peine (35 – 40 ans pour la plupart des temples mais fort de 300 000 à 400 000 hommes), de constructions admirables, en pierres descendues par éléphants des montagnes avoisinantes, pierres taillées avec une précision millimétrique alors qu’ils n’avaient aucun instrument mécanique, montées sans mortier en murs imposants, ciselées avec raffinement pour transmettre les légendes de dieux et de déesses ainsi que les symboles religieux bouddhistes et hindouistes.

Mais après quatre ou cinq siècles d’une vie riche et intense, ces temples royaux et solennels  se voient abandonnés, pratiquement du jour au lendemain, au point où la nature puissante s’en empare. Et quelle nature ! Elle aussi grandiose, majestueuse. À l’image de ces architectures imposantes et puissantes.

Il était donc impensable de ne pas partager ces œuvres d’art et de nature dans notre blog. En sachant qu’il faut aller vite les voir, car le tourisme à Siem Reap se développe à une vitesse terrifiante.  En cinq ans ils sont passés d’un tourisme de quelques centaines de milliers à plus de trois millions de visiteurs. Ils espèrent en attendre dix millions d’ici cinq ans.


Situé en bordure de la ville de Siem Reap, au nord-ouest du Cambodge, Angkor s’étend sur un périmètre d’environ 400 kilomètres carrés et consiste en une multitude de temples, de structures hydrauliques et de routes de communication, vestiges de ce qui fut entre le IXe et le XVe siècle la capitale de l’empire khmer et l’une des plus grandes villes du monde médiéval. Seuls les édifices à caractère religieux, construits en matériaux durables, pierre ou brique, ont traversé les siècles et sont encore visibles aujourd’hui ; les édifices profanes, y compris les palais royaux, édifiés en matériaux périssables, principalement en bois, ont disparus. Ces sanctuaires peuvent être classés selon deux configurations principales, les « temples-montagne », pyramides surmontées de tours en quinconce évoquant les pics du Mont Meru, montagne mythique représentant l’axe du monde, et entourées de murs, de douves et de galeries – Angkor Vat en est l’exemple le plus connu – et  les complexes monastiques, sur un seul niveau. Ils tous sont ornés d’innombrables sculptures et bas-reliefs.